Création
2010

L'aveuglement

photo L'aveuglement photo L'aveuglement photo L'aveuglement photo L'aveuglement photo L'aveuglement photo L'aveuglement photo L'aveuglement

Adaptation Pierre Astrié, avec la collaboration de Denis Lanoy
Traduction Geneviève Leibrich
Mise en scène Denis Lanoy
Scénographie Stella Biaggini
Lumières Philippe Catalano
Création musicale Jean-Kristoff Camps
Avec Denise Barreiros, François Kopania, Pierre Astrié

Production Là-bas théâtre
Résidence de création La grande ourse - théâtre de Villeneuve-Lès-Maguelone
Avec l'aide du Conseil Général de l'Hérault
Avec le concours de la Préfecture de Région du Languedoc-Roussillon-Direction Régionale des Affaires Culturelles
Avec l'aide de la Région Languedoc-Roussillon

Le spectacle a été créé en janvier 2010 au Théâtre Municipal de Béziers et à la Grande Ourse-Théâtre de Villeneuve-Lès-Maguelone.
Il a été repris en février 2011 au Théâtre de Clermont l’Hérault.

Le texte

Adaptation du roman de l'écrivain portugais José Saramago (Prix Nobel de littérature 1998)

Le temps d’un feu rouge un homme devient aveugle. Puis c’est au tour de l’homme qui le raccompagne chez lui. Ensuite de l’ophtalmologue qui l’examine. Des patients de la salle d’attente.
Très vite se propage une fulgurante épidémie de cécité blanche. Seule une femme semble devoir être épargnée par la « blancheur lumineuse ».
Pour faire face, les autorités décident de mettre les malades en quarantaine. C’est dans un asile d’aliénés désaffecté que vont se retrouver les premières victimes, c’est là que va se souder le groupe de personnes que nous allons suivre dans cette traversée des ténèbres blanches, c’est là que des hordes de nouveaux aveugles vont déferler, c’est là que l’horreur va élire domicile, jusqu’à ce qu’elle explose et que le portail s’ouvre sur un monde devenu totalement aveugle.
L’enfer blanc atteint alors une autre dimension, celui de la grande ville aveugle où nous allons pénétrer, guidés par cette femme qui jamais ne se rend, malgré la douleur de voir ce qu’elle est obligée de voir.
Car c’est bien de cela dont il s’agit, voir.
C’est à cela que nous invite Saramago, la lucidité. Voir jusqu’au bout, pour qu’enfin nos héros, l’un après l’autre, recouvrent la vue.

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